La France espère mettre la pression sur le Gabon afin qu’il n’adhère pas au Commonwealth. Les autorités gabonaises ont annoncés il y a quelques jours la volonté de faire adhérer le Gabon à l’organisation anglo-saxon, Commonwealth, une manière pour le pays de se démarquer de son passé colonial avec la France en visant des partenaires qui permettraient des échanges gagnants-gagnants. Chose que l’Élysée n’apprécie certainement pas.Le Chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba très actif sur cette perspective s’est rendu lui-même au centre du Commonwealth à Londres afin de rencontrer le Secrétaire général de ladite organisation.
Les faits ne datent pas d’hier, habitué aux dossiers que la France remuent chaque fois qu’une ancienne colonie cherche à réduire son monopole.On comprend très bien la situation du Gabon actuellement. L’Élysée a donc remis sur la table le dossier des biens mal acquis qui mettait en cause des membres de la famille du défunt Président gabonais Omar Bongo Ondimba.
Ce qui est à l’origine de la mise en examen de la Banque BNP Paribas pour « blanchiment de corruption et de détournement de fonds publics » dans l’affaire dite des « biens mal acquis ». Une façon d’engager des démarches judiciaires en manipulant une fois de plus la justice aux profits du colon. Le jeu de l’Élysée est déjà bien connu par tous, une fois qu’un pays(ancienne colonie) cherche de nouveaux partenaires.Ils essaient de faire pression ou de semer le trouble en créant l’instabilité social et politique comme cela s’est fait au Tchad, en Centrafrique et au Rwanda. Jusqu’à quand l’Afrique francophone subira la France et ses malices ?
Les mêmes dirigeants qui crient à l’autonomisation des pays francophones demeurent encore en bourreaux. Leur seul intérêt prime, le Gabon cherche donc a tissé les liens avec des organisations et des pays qui lui permettra de relever le défis du développement. En attendant, la France joue son rôle de pyromane en semant le trouble tant qu’elle pourra.