Zéphirin Diabré, candidat de l’opposition à l’élection au Burkina, soutien le dialogue avec les djihadistes pour mettre fin aux violences dans le pays. Un avis qui n’est pas du goût du Président sortant Kaboré qui considère qu’il n’est pas question de négocier avec les terroristes.
Pour l’opposant, l’action militaire toute seule n’a jamais pu vaincre le terrorisme dans aucune parti du monde. Il considère qu’à côté de l’action militaire il faut une autre. Puis, il rappelle que parmi les djihadistes certains peuvent avoir des revendications raisonnables et le fait de prendre connaissance de ces dernières pourraient permettre de régler en partie le problème.
Des négociations seront donc la bienvenue. Dans cette région du Sahel, les djihadistes causent de nombreux dégâts et rendent le climat social instable et hostile. Ces attaques émanent pour la plupart de conflit intercommunautaires ou d’exploitation illégale des richesses.
À ce jour on compte 1200 morts et 1 millions de déplacés, un bilan rendu public par les Nations Unies. Cette problématique trouve bien sa place dans l’ordre du prochain scrutin. Car il est important de le rappeler, gouverner un pays c’est d’abord maintenir sa stabilité sociale et économique.