Depuis quelques jours, le gouvernement camerounais a mis en place la réforme de la collecte des taxes numériques. Ladite réforme concerne les droits de douane sur les téléphones et tablettes qui entreront sur le sol camerounais. Outre cet aspect, les autorités voulaient appliquer une taxe sur les téléchargements chaque téléchargement. Une nouvelle qui ne sonne pas bien pour les populations camerounaises habituées à gérer leur accès et utilisation de l’internet comme bon leur semble.
Il a été dit, que les populations devront désormais débourser la somme de 200 francs par téléchargement, ce coût s’applique à tous les utilisateurs d’internet au Cameroun. Une information plutôt paradoxale quand on sait que le taux de pénétration d’internet de ce pays est très faible. Par ailleurs, les opérateurs économiques ont intervenu afin que les autorités puissent annuler cette taxe.
Annoncée au cours de la loi de finance rectificative 2019, la taxe sur les droits de douane des téléphones et tablettes a suscité de nombreuses réactions. Comment comprendre que le consommateur se retrouve à régler les droits de douane qui devaient logiquement être à la charge de l’importateur ? Autant de question qui anime le débat.
Les textes afférents prévoient que dans le cas des téléphones et des tablettes, les droits et taxes de douane collectés numériquement par les opérateurs de la téléphonie, sur les téléchargements des applications mobiles, doivent être reversés à l’administration douanière, au plus tard le 15 du mois suivant.