Les autorités congolaises veulent assainir le marché financier national, permettant l’accès aux crédits aux entreprises et aux particuliers. Cette volonté politique est assurée par le Comité national économique et financier (CNEF), en application des normes sous-régionales de la Cémac (Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale).
D’où le lancement, à Brazzaville le 3 août, de la formation des responsables des établissements de crédit et de microfinance sur le renseignement du fichier des déclarations des taux effectifs globaux (TEG) et l’extension du calcul des TEG aux établissements de microfinance. D’après le secrétaire général du CNEF, Michel Dzombala, le TEG représente le coût réel de crédit à la consommation et constitue un véritable indicateur du coût réel du prêt sur toute la période de remboursement contractuel.
« Cette formation de quatre jours va contribuer à améliorer la qualité des déclarations des TEG, ainsi que des analyses sur l’évolution des coûts et conditions des crédits octroyés à la clientèle. L’amélioration de la qualité des déclarations constitue une attente légitime, notamment des autorités nationales, de la Banque centrale et des consommateurs des services bancaires », a souligné Michel Dzombala.