Saluant l’engagement des pays du bassin du Congo dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Président gabonais Ali Bongo Ondimba s’est exprimé par le biais d’une tribune libre dans le média The Times. Un propos avant-gardiste qui met en avant la participation de l’Afrique dans ce processus qui très souvent est relayée en second plan.Bien que dans le lot des acteurs l’Afrique reste le continent le moins pollueur.Le rédaction de Cemac Infos a repris pour vous la version française de cette tribune.
《La préparation de la conférence sur le changement climatique qui commence aujourd’hui à Glasgow a vu un mot essentiel trop souvent ignoré. C’est un mot sans lequel les espoirs et les attentes entourant l’événement ne peuvent être satisfaits, et ce mot est Afrique.
Atteindre les émissions mondiales nettes zéro nécessite que les écosystèmes naturels de l’Afrique qui aspirent le carbone soient protégés et autorisés à prospérer. Les forêts, les savanes, les mangroves et les récifs coralliens de mon continent forment ensemble un système vital essentiel pour le monde dans son ensemble.
l’importance de ces écosystèmes, et le mécanisme financier équitable nécessaire pour les sécuriser, n’a pas reçu la priorité qu’il devrait avoir pour le succès de la Cop26. Prenez le pays dont je suis président, un Etat d’Afrique Centrale.》