L’émotion est vive sur place et sur le continent après l’attaque par des hommes armés d’une école catholique. Les victimes avaient entre 9 et 12 ans.
L’attaque a eu lieu en plein jour. Une véritable barbarie, visant des enfants âgés d’à peine neuf à douze ans. Huit d’entre eux ont été tués et une douzaine d’autres blessés – selon un bilan provisoire –, ce samedi 24 octobre, dans l’attaque de leur salle de classe dans une école du Cameroun anglophone, en conflit depuis près de trois ans. Un crime « horrible » vivement condamné par les habitants, la classe politique camerounaise et l’Union africaine.
L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais le gouvernement l’attribue aux rebelles sécessionnistes. Depuis près de trois ans, des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans les deux régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où vit l’essentiel de la minorité anglophone, dont une partie s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays.
Les écoles avaient déjà été une cible dans le passé récent, mais n’avaient jamais connu un massacre d’une telle ampleur. Une enquête a été ouverte.