Dans la journée du dimanche 28 février une embarcation de fortune transportant plus de 150 personnes a été intercepté par des garde-côtes de la marine libyenne et ramenés à la base navale de Tripoli (ouest). Ces migrants clandestins essayaient de traverser la méditerranée. On comptait parmi eux six femmes et deux enfants en majorité, originaires du Cameroun, du Soudan et du Mali, d’après les informations données par l’Organisation Internationale pour les Migrations.
Malgré les efforts de l’équipe de sauvetage, une vingtaine de passagers sont portés disparus. En dépit du nombre de morts que cette voie fait, de nombreuses personnes s’engagent quotidiennement afin de rejoindre les côtes européennes à la poursuite d’un eldorado incertain et cela au péril de leurs vies et celles de leurs enfants.
Ceci étant, les agences de l’ONU et les ONG dénoncent régulièrement le renvoi en Libye de personnes interceptées en mer et les conditions déplorables dans les centres de détention. Au moins 3 700 hommes, femmes et enfants ont été ramenés dans ce pays depuis le début d’année selon l’OIM en Libye vendredi sur Twitter. La plupart ont été transférés vers des centres de détention dont les conditions ne cessent d’empirer, selon la même source.