Libreville, capitale gabonaise a été la scène d’un immense coup de tonnerre. Pour cause, les chiffres de la dette intérieure auraient été sujets à des manipulations rendant ainsi un montant global non conforme à la réalité. Cette problématique n’est pas restée sans conséquences vu que la Présidence de la République gabonaise a réagi de manière stricte.
Par le bais d’un communiqué parut en date du mercredi 14 octobre, l’instance politique a indiqué le fait que :« Depuis le 8 septembre 2020, la task force pour le règlement de la dette intérieure travaille à la vérification du fichier de la dette et s’assure de l’effectivité des travaux commandés par l’État. Cette démarche de contrôle et de conformité vise à garantir une gestion active de la dette intérieure et à redynamiser l’activité économique ».
Pour avoir respecté ses engagements vis-à-vis de ses créanciers l’Etat gabonais a pris plusieurs notes positives. Ceci étant il n’en demeure pas moins que le concours des circonstances a permis de dévoiler des irrégularités au sein de la dette intérieure.
A la suite dudit communiqué :« Il est rappelé aux entreprises concernées par cette opération qu’en vertu de l’arrêté N°006/PR en date du 20 juin 2020 instituant la task force présidentielle sur la dette intérieure, cette dernière est l’unique instance habilitée à cet effet », pour poursuivre il a été dit « qu’aucun dossier de paiement ne sera pris en compte en dehors de ceux examinés par la task force présidentielle ».
« Tout autre interlocuteur, quel qu’il soit, n’a aucune qualité, ni compétence pour intervenir en ce domaine », a déclaré en guise de mot de fin la présidence du Gabon dans son communiqué.
Pour ce pays qui est en pleine restructuration économique il était urgent de mettre au clair ces aspects. Rappelons que le Gabon s’est engagé dans de nombreuses réformes et cela depuis l’année 2019.Le Gouvernement a au cours des derniers mois procéder à la rectification de sa loi de finance pour les années 2020 et pour l’année 2021 le budget a été considérablement revu à la baisse.