La direction générale de l’Environnement et l’ANUTTC multiplie depuis peu des missions d’inspection afin de mettre fin à la destruction massive de la mangrove observée depuis plusieurs mois tout en annonçant des sanctions envers les fautifs.
Face aux multiples actions visant la destruction des mangroves, qui fait partie des nombreuses conséquences du non-respect de l’environnement, la direction générale de l’Environnement et l’agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) ont procédé à la visite des mangroves ; notamment celle de la commune d’Akanda fortement touchée. Malgré des interpellations multiples de la direction générale de l’Environnement et de la Protection de la nature, les propriétaires de parcelle de ce coin de la ville ont décidé de poursuivre leurs travaux de construction au détriment de la conservation de la mangrove.
« Malgré les premières interpellations que nous avons réalisées, notamment à l’endroit des auteurs de ces travaux, en leur demandant de cesser les travaux, les auditions qui se sont tenues, ces travaux se sont poursuivis et même amplifiés », a déclaré le directeur général de l’Environnement. Cette énième descente a été aussi l’occasion pour le directeur de rappeler que la destruction de cette surface précieuse pour l’environnement va à l’encontre de l’article 64 du Code de l’Environnement en République gabonaise.
Pour dissuader tout contrevenant, les autorités entendent tout mettre en œuvre, quitte à saisir le matériel de ces derniers avant de les confronter avant de fortes sanctions. Un geste fort quand on connaît le rôle important que joue les mangroves dans la conservation des littoraux tropicaux. Ces dernières stabilisent le trait de côte, et servent de barrière contre l’érosion due à la houle. Elles abritent également une grande biodiversité animale.