Les actes répréhensibles orchestrés chaque jour dans les rues de la capitale et ses environs sont commis par les malfrats récidivistes qui sont, malgré leurs interpellations, souvent relaxés après un bref séjour en prison peu importe leurs délits.
La légèreté de la justice Gabonaise met plus d’une personne en danger permanent depuis quelque temps. Les vols à l’attire et les braquages tant décrié par les populations sont pour la plupart du temps les œuvres de délinquants récidivistes connus des services de police et de la gendarmerie.
Malgré les efforts de nos forces de sécurité qui mettent un accent particulier sur le dépoussiérage de ces délinquants au sein de la société, ces derniers ressortent toujours après un bref séjour à sans famille. Ce phénomène s’illustre par la mise aux arrêts répétée des même malfrats plusieurs fois incarcérés.
Ce laxisme de la justice sur les délinquants de notre société soulève plusieurs questions sur la motivation réelle de la relaxation de ces repris de justice. Le grand banditisme au Gabon serait-il plus organisé et influent qu’on ne l’imagine ? Ou ont-ils le soutien de personnes bien placés du pays ?
Pour l’heure, cette passivité de la justice et la recrudescence de ce phénomène donne non seulement un vain travail à nos agents de sécurité qui traque ces bandits en permanence, mais aussi peut susciter une forme de justice populaire de la part des victimes de braquages ou agressions en tout genre.