L’archevêque de Libreville, Monseigneur Iba-Bâ a pris la décision de procéder à l’ouverture des paroisses et cela bien avant la date prévue par les autorités. Une polémique dont l’ordre semble quelque peu caduc quand on sait qu’il n’y a que 4 jours entre la date butoir et celle à laquelle l’évêque assure d’ouvrir les lieux de culte. Sa posture d’homme d’église qui pourtant devrait assurer le respect des autorités laisse à désirer, le Vatican ayant ordonné à tous les représentants de l’église Catholique dans le monde d’appliquer les mesures prises par les autorités dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
La guerre est déclarée pour l’évêque rebelle qui estime que son autorité surpasse celle des dirigeants qui ont pourtant le devoir de prendre les décisions qui concourent au bien-être des populations. Lors de la conférence gouvernementale, les autorités ont annoncé l’ouverture des lieux de culte pour le 30 octobre. Une date qui a été fixée pour permettre aux uns et aux autres de prendre leurs dispositions car rappelons-le les églises et les mosquées constituent des lieux de contamination à hauts risques.
En tant que responsable d’une confession religieuse mon Seigneur Iba-Bâ a l’obligation non seulement de s’aligner aux décisions gouvernementales mais aussi de veiller au strict respect de sa hiérarchie et être à l’image du Pape François qui met un point important sur le respect des mesures de lutte contre la covid-19.
On ira plus loin en se demandant si cet évêque aux agissements paradoxaux est de bonne moralité pour conduire le clergé de l’église catholique la capitale gabonaise ?