Ce mardi les autorités guinéennes ont lancé la campagne de vaccination contre la fièvre hémorragique Ebola, quelques jours après la nouvelle vague de la maladie dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
La campagne a pu démarrer après l’arrivée lundi soir à Conakry de plus de 11 000 doses de vaccin fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui prévoit d’acheminer prochainement des Etats-Unis 8 500 doses supplémentaires. Sur le terrain, l’immunisation a débuté à Gouécké, une localité de Guinée forestière (sud) où les premiers cas liés à cette résurgence d’Ebola ont été détectés le 13 février, cinq ans après une épidémie meurtrière en Afrique de l’Ouest. Selon les autorités guinéennes, la résurgence de la maladie a fait cinq morts, mais aucun nouveau cas n’a été confirmé depuis une semaine. A Gouécké, une demi-douzaine de personnes, des proches de l’infirmière touchée en premier et morte fin janvier, ou des membres de sa famille contaminés et décédés pour certains d’entre eux, ont reçu une dose du vaccin sous une petite tente fraîchement dressée aux abords du centre de santé décrépi de la ville.