Conflit d’intérêt et lobbying familial, l’addition est assez salée pour le ministre français des Affaires Étrangères Jean Yves le Drian. A la thématique du magazine Jeune Afrique dans un dossier spécial porté sur le sujet ‘’ Jean Yves le Drian , Business, famille, patrie’’
Dans ce dossier spécial, plusieurs affaires accablent le ministre français des Affaires Etrangères. Preuves après preuves, Jeune Afrique démontre comment Jean Yves le Drian a usé de son influence pour introduire son fils dans la sphère des affaires puis comment il a également influer pour le leadership et le monopole des entreprises bretonnes, région dont il est originaire.
En ce qui concerne les méandres de Jean Yves le Drian , il y a énormément d’arguments d’autorités dans ce dossier spécial de Jeune Afrique. Le fait d’avoir emmené son fils Thomas le Drian, prendre part au plus important salon d’armement du Moyen-Orient à Abou Dabi alors que ce dernier n’occupait aucun poste qui lui permettait d’être dans la délégation du ministre qui pour rappel, était en mission pour représenter les couleurs de la France. Jeune Afrique affirme à ce niveau que cet acte n’était pas anodin, il s’agissait là pour le Drian de faire profiter à son fils des privilèges liés à son poste afin qu’il puisse certainement rencontrer des hommes d’affaires influents.
Dans ce même dossier on note également le malentendu avec l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Kéita qui lors d’une rencontre avec plusieurs personnalités avait ouvertement dit à Jean Yves le Drian ‘’ Quand c’est pour demander un service ce n’est pas la même histoire” un propos qui n’est pas sans importance car ce dernier faisait référence au marché de fabrication des passeports biométriques maliens par la société Oberthur. Pour lequel Jean Yves s’était trouvé vraiment exigeant, allant jusqu’à ‘’ mentionner l’engagement des militaires français au Mali ‘’ avait précisé IBK .
Derrière cette abnégation se cachait un lobby pour l’entreprise bretonne Oberthur à qui le Drian avait permis d’obtenir ce contrat. Lui qui est d’origine bretonne, il est taxé de pratiquer le clanisme. Ces même pratiques pour lesquelles les médias et organismes français jettent en pâture régulièrement certains hommes politiques africains qui profitent de leurs positions afin d’obtenir à leurs proches des marchés ou encore un carnet d’adresse.
Il s’agit bien d’un conflit d’intérêt pour la France-Afrique car comment comprendre que les français et la France s’érigent en donneurs de leçons quand eux-mêmes usent de ces pratiques quotidiennement? Autres propos, les ONG françaises très pointilleuses dans les affaires africaines ne se lèvent jamais lorsqu’il s’agit des faits concernant leurs compatriotes. Le paradoxe prend toute sa forme car ne dit-on pas qu’il est aisé de balayer chez soi avant de vouloir le faire chez autrui?
Toutes ces informations ne sont qu’une partie infime des réseaux d’influences et des lobbies des hommes politiques français. Comme on le dit peu importe le temps que cela prendra le temps qui est le juge par excellence remettra chaque personne au fait de ses responsabilités.