L’administration tchadienne est sous le coup d’une grève organisée par la plateforme syndicale revendicative, un regroupement de plusieurs organisations. De ce qu’il en est, ils revendiquent la restauration des avantages sociaux qui ont été retirés depuis l’année 2016 par le gouvernement suite à la baisse du baril de pétrole.
Dans cet ordre des faits, le président de l’Union des syndicats du Tchad, Barka Michel, porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, a fait savoir son sentiment de colère vis-à-vis des autorités qui n’ont pas tenu leur engagement.
« Cette fois-ci, nous attendons que le gouvernement paye les frais de déplacement de 2017, 2018, 2019 aux travailleurs, qu’il lève le gel des effets financiers sur les avancements et le reclassement. Et je voudrais préciser sur ce point qu’il s’agit là de la carrière des fonctionnaires qui est remise en cause. Le jour où il aura fini de respecter ses engagements, le travail va reprendre », prévient Barka Michel.
Du côté du gouvernement, il considère que l’action des syndicalistes n’est en aucun cas juste. Et qu’elle relève d’un acte de mauvaise foi. Car certains des engagements supprimés ont été reconduits. Plusieurs secteurs sont donc retenus par ce mouvement d’humeur il s’agit de l’éducation, de la Santé et d’autres administrations publiques.