Au Tchad, alors que le démarrage de la campagne pour l’élection présidentielle d’avril est prévue le 11 mars prochain, l’opposition accuse le parti au pouvoir d’être déjà en campagne.
L’opposition dénonce l’affichage de portraits géants du chef de l’Etat sur des panneaux publicitaires, ainsi que la création de bureaux de vote avant la date officielle de la campagne, ce qui constituerait une violation du code électoral. Des accusations que rejette le parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS).
Le code électoral tchadien stipule que la campagne est déclarée ouverte 30 jours francs avant l’élection présidentielle et que celle-ci prend fin 24 heures avant la date d’ouverture du scrutin. Nul ne peut donc faire campagne en dehors de ces périodes.