La Banque centrale du Congo (BCC), a publiée une note de conjoncture qui faisait ressortir un déficit budgétaire de 62,2 millions de dollars (34,9 milliards FCFA) au second trimestre de l’année 2020. Alors que les recettes collectées se chiffraient à 229,3 millions de dollars (128,7 milliards FCFA) et les dépenses à contre des dépens à 291,4 millions de dollars (163,5 milliards FCFA).
« Ce déficit a été entièrement financé par les ressources provenant des émissions des Bons du Trésor ainsi que celles tirées de l’appui budgétaire du FMI (Fonds monétaire international). Il convient de relever qu’au deuxième trimestre 2020, le Trésor a utilisé une quotité de l’appui budgétaire du FMI d’un montant de 107,6 millions de dollars (60,4 milliards FCFA) pour faire face à la faiblesse des recettes observée dans un contexte de crise économique induite par la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du Covid-19 », a déclaré la Banque centrale congolaise.
Plus loin la banque explique que les recettes mobilisées, entre janvier et juin 2020, représentaient 82,3% des projections faites. Elles provenaient des recettes collectées par la Direction générale des impôts (DGI), rajouter à celles de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) et de la Direction générale des recettes administratives (DGRAD (Recettes non fiscales).
En outre, ces dépenses représentaient à peu près 41%, 31,1% et 27,2% de l’ensemble ressources mobilisées. « La faiblesse des recettes observée depuis le début de l’année tient de la chute de l’activité économique, accentuée par les effets néfastes de la crise sanitaire liée au Covid-19, rendant difficile la mobilisation des ressources intérieures, alors que les dépenses ont été maintenue pour faire face à cette crise », soutient l’annonce de la conjoncture. En ce qui concerne les dépenses, elles étaient se chiffraient à 84,4% contrairement aux prévisions mensuelles. La Banque centrale du Congo, informe que ces dépenses représentaient plus de 50% des dépenses liées à la rémunération des agents et fonctionnaires de l’État, en plus des subventions.