En Libye les différentes représentations politiques de la majorité et de l’opposition se sont réunis il y a quelques jours à Bouznika au sud de la capitale marocaine Rabat. Cette rencontre a donné lieu à un processus de candidatures pour les nominations aux postes institutionnels.
« Au cours de cette réunion, il a été passé en revue ce qui avait été précédemment approuvé dans l’article 15 de l’accord politique libyen signé à Skhirat le 17 décembre 2015. Après un dialogue constructif, il a été convenu de former et de nommer des sous-groupes de travail chargés de prendre des mesures de procédure concernant la nomination des postes souverains suivants : le chef de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, le chef du bureau de la comptabilité et son adjoint, le chef de la commission de lutte contre la corruption et son adjoint, et le chef et les membres de la Haute Commission électorale libyenne ». A déclaré Moussa Faraj, membre du Haut Conseil d’État de Libye
Par ailleurs, ces nominations à des postes stratégiques auront pour ambition de rendre plus fluide la collaboration avec un organe exécutif intérimaire qui doit être élu la semaine prochaine à Genève (Suisse) et permettre l’organisation des élections prévues le 24 décembre 2021.