Depuis l’incendie de son unique raffinerie, la Sonara,le Cameroun n’a d’autres choix que de faire importer tous les produits pétroliers semi-finis consommés localement.C’est une problématique pour le pays qui désormais, est confronté à l’augmentation des volumes d’hydrocarbures que doit traiter sa plateforme portuaire de Douala.
« Vous savez que l’Etat paye les surestaries (pénalités) chaque fois qu’un bateau vient et qu’il doit rester des jours en trop. Pour l’instant, on est en moyenne à 11 milliards FCFA de paiement de surestaries », a déclaré Véronique Moampéa Mbiola directrice générale de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), en marge de la récente mise en service du nouveau quai pétrolier du port de Douala, dans la capitale économique du pays.
Selon Véronique Moampéa Mbio , cette infrastructure dans laquelle le Port autonome de Douala (PAD) a investi 10 milliards FCFA, permettra de réduire substantiellement ces pénalités liées aux lenteurs dans le déchargement, au port de Douala, des navires transportant les hydrocarbures importés par le Cameroun. En effet, du fait de l’opérationnalisation d’un quai uniquement dédié au déchargement et au chargement des hydrocarbures, « le temps de planche des bateaux sera réduit », souligne la DG de la SCDP.