La Commission de l’Union africaine a organisé, le 24 mai, une rencontre virtuelle des ministres en charge de la Santé au cours de laquelle le Congo a adhéré à la nouvelle politique sur l’orientation de la réponse au VIH/Sida, prélude à la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies prévue du 8 au 10 juin.
Le Congo a adopté le projet de position commune africaine sur la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de 2021 sur le VIH/Sida », a déclaré le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. Pour intensifier les efforts dans la lutte contre cette maladie, les chefs d’Etat et de gouvernement avaient approuvé une résolution visant à atteindre les ‘’trois 90’’ : 90% de toutes les personnes vivant avec le VIH qui doivent connaître leur statut; 90% des personnes qui connaissent leur statut doivent avoir accès au traitement; 90% des personnes sous traitement doivent avoir une charge virale supprimée.
Le ministre Gilbert Mokoki a expliqué que malgré l’impact de la pandémie de Covid-19, la couverture antirétrovirale en faveur des malades du VIH a connu une stabilité entre 2019 et 2020. Ces résultats ont été atteints, grâce à l’engagement du gouvernement et à l’appui de ses partenaires comme le Fonds mondial, l’Onusida, l’OMS, le Pnud, le Fnuap, l’Unicef… Il a, par ailleurs, souligné que l’augmentation de la couverture du pays en districts sanitaires et l’installation des postes de distribution communautaires des antirétroviraux visent à faciliter l’accès universel et équitable à la prévention, au diagnostic, au traitement, puis aux soins.