La révision du fichier électoral mené par la Commission électorale nationale indépendance (Céni) du Tchad a tiré à sa fin. Les délais courts, de nombreux électeurs n’ont pas pu se faire inscrire sur les listes électorales, la société civile et les acteurs politiques ont alors émis la requête d’une possibilité de prolonger les enrôlements afin de laisser un maximum d’électeurs s’inscrire.
La situation qui prévaut actuellement au Tchad et dépeint par les observateurs en ce sui concerne le processus de révision du fichier électorale est le manque de compétences au sein de l’opérateur biométrique. Le coordonnateur national de la campagne Tournons la page de la section du Tchad ,Nagrassal Saham Jacquesam a mis à nu plusieurs manquements.
Il s’agit principalement de l’inefficacité des agents sur le terrain qui ne maitrise pas parfaitement le système informatique. De plus, Il dénonce la mauvaise gestion des informations en ce qui concerne le processus d’enrôlement, la mauvaise qualité des appareils utilisés. L’ensemble de ces carences autant remettent en cause de la crédibilité du système électoral.
À cet effet, il a donc demander à la Céni un délais de 3 semaines afin de permettre aux populations de se faire enrôler. En outre, la Céni précise que sur les potentiels 2 millions électeurs la population à plus d’un 1,3 million ont été recensés. Le seul moyen de prolonger les délais d’enrôlement est de le faire par un décret et uniquement le président Déby pourrait le faire.