C’est en sa qualité de Président du Conseil des Ministres de l’agriculture de la zone Cemac que le Ministre gabonais de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou a dirigé il y a quelques jours les travaux préparatifs de la prochaine session de cette organisation.
Le développement de l’agriculture étant une priorité pour chaque pays, les ministres en charge de ce département dans les pays membres de CEEAC se réunissent afin d’élaborer des stratégies communes qui permettront d’atteindre les objectifs spécifiques qui visent l’autosuffisance alimentaire de chacun de ces pays. Cela passe entre autres par la vérification des avancées en matière. C’ était donc l’objet de cette énième séance de travail. De plus, le thème de la prochaine conférence Régionale des Ministres de l’Agriculture a été brièvement abordé portant sur l’ordre : « La CEEAC à la croisée des chemins, vers l’intégration de l’Afrique Centrale »
Soutenu par la FAO, ces rencontres obéissent a un ordre chronologique, après la prise en compte des résolutions, les ministres ont le devoir de les appliquées dans leurs différents pays et pour la suite un état de lieu est fait afin de pouvoir examiner quels sont les objectifs qui ont été atteints ainsi que les raisons qui ont conduites à ce que les autres ne puissent pas aboutir.
Le Ministre Gabonais de l’Agriculture n’a pas manqué de dire :« Nous avons sous l’égide de la CEEAC organisé ce conseil pour aboutir à une position commune de notre communauté et au cours de cette réunion les pays africains vont faire part de leur priorité de développement et la CEEAC qui est dans une approche concertée a travaillé à élaborer une position commune. Il s’agissait en fait de passer en revue les prioritésde la CEEAC qui ont été évoquées lors de de la 30 eme session en 2018 à Karthoum au Soudan et de voir avec nos paires s’ils souhaitaient que d’autres priorités soient intégrées dans la présentation qui sera faite lors des travaux de la 31 eme session. »
Le développement d’une nation passe aussi par sa capacité à pouvoir répondre aux besoins alimentaires de ses populations. L’ ensemble des pays membres de cette organisation auront tout à gagner en mettant en place les résolutions et en adoptant les stratégies élaborées lors des différents travaux.