La capitale gabonaise, Libreville a abrité les travaux de l’atelier sur le Plan national d’affectation des terres (PNAT) qui ont pris fin il y a quelques jours.
Ces travaux ont été une occasion pour les parties prenantes d’harmoniser les outils de travail et de gestion des données collectées, qui ont découlé sur de nombreuses recommandations en ce qui concerne la promulgation de certaines lois ou encore l’élaboration des cadres juridiques. Dans le but de permettre une meilleure réglementation des mécanismes d’affectation des terres et de protection du domaine rural ainsi que des forêts ancestrales.
Avec l’appui du ministère de l’Intérieur gabonais, la promotion des zones agricoles s’inscrit dans cet ordre, particulièrement dans le cadre de l’actualisation du fichier des villes et villages et l’autonomisation économique des jeunes et des femmes. Se constituant comme un outil primordial pour la prise de décision, le PNAT de faciliter le processus d’allocation des terres.
Le Gabon a mis en place plusieurs mesures afin de veiller à ce que la déforestation ne puisse pas prendre une grande ampleur. Rappelons ici que le Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a participé à la création de plusieurs espaces verts, des réserves naturelles ainsi que 13 parcs nationaux. Ces politiques mises en place pour préserver la faune et la flore maintiennent une partie du Bassin du Congo intacte. Le processus d’affectation des terres doit donc pouvoir obéir à plusieurs normes environnementales c’est ce qui explique ce suivi particulier.