Au Gabon suite à la volonté des responsables religieux de procédé à l’ouverture prématuré des églises, une vague de rumeurs a circulé sur les réseaux sociaux donnant ainsi l’image que les autorités gabonaises auraient user de violences sur les religieux et les fidèles. A cet effet, Le Premier Ministre Rose Christianne Ossouka a informé que des poursuites judiciaires seront engagées sur les auteurs de ces fakenews.
Une vague de protestation orchestrée par l’archevêque de Libreville Monseigneur IBA Bâ qui a pris sur lui la décision de la réouverture des paroisses en date du dimanche 25 octobre à l’opposé de la décision prise par le Gouvernement. Cette action a donc occasionné le déplacement de plusieurs fidèles dans les lieux de cultes. Suite à cela, les forces de l’ordre aux abords des églises ont tenu à maintenir le respect des mesures mis en place par les autorités en rappelant aux différents ordres religieux qui leur était interdit d’ouvrir les églises avant le 30 octobre date fixée au cours de la conférence gouvernementale.
Le Premier Ministre gabonais a tenu à remettre de l’ordre en ce qui concerne la propagation de fausses informations qui stipulent que les forces de l’ordre auraient fait subir des violences eux chrétiens.
« Je tiens également à mettre en garde tous ceux qui, sur les réseaux sociaux notamment, s’emploient, parfois à des fins d’instrumentalisation politicienne, à diffuser des fake news, évoquant de soi-disant ‘violences policières’, des ‘arrestations’ ou autres. Nous ne laisserons pas nos forces de l’ordre être impunément diffamées. Nos services sont mobilisés. Des plaintes seront déposées à l’encontre de ces personnes malveillantes », a exprimé Rose Christiane Ossouka Raponda sur sa page facebook.
Il est devenu fait coutumier de voir les activistes de l’opposition gabonaise de distillée des informations erronées dans le but de manipuler la conscience collective. Le débat politique perd de sa valeur et on assiste à des scènes dignes des scénarios de films d’actions. Les autorités ont donc pris sur eux l’obligation de freiner ce phénomène qui rappelons avait coûté la vie à deux personnes innocentes il y a plusieurs mois dans une affaire supposée de kidnapping.