Cet acte resté dans les souvenirs, le 6 novembre 2004 le camp militaire français de la ville de Bouaké bombardé par deux avions ivoiriens. Résultats neuf soldats français et un civil américain sont tués, 38 personnes blessées. Cet évènement a été à l’origine de plusieurs tensions entre Paris et Abidjan.
Ce lundi la cour d’assise de Paris ouvre le procès des pilotes poursuivis pour assassinats, tentatives d’assassinat et destruction de biens. Un procès qui débutera sans les accusés qui ont bénéficié dans leur pays d’une loi d’amnistie en 2007. Il s’agit de l’ex-mercenaire biélorusse Yury Sushkin soupçonné d’avoir piloté l’un des Sukhois a disparu. Les deux co-pilotes présumés ivoiriens, Ange Magloire Gnanduillet Attualy et Patrice Ouei.
« Vous imaginez, on tue votre enfant… On sait qui sont les assassins et ils sont en liberté ! Ils m’ont détruite, ils ont détruit ma vie, ils ont détruit beaucoup de choses. Il y a un procès, plus de seize ans après, et ils ne sont pas là ! C’est peut-être ce qui sera le plus dur », exprime une des mères des victimes Edwige Laliche