Les signataires de l’accord du Mali en 2015 se sont réuni à Kidal, afin de discuter sur la situation d’insécurité qui prévaut au Nord du pays.
Cet accord prévoyait une entente entre les rebelles et l’armée malienne ainsi qu’un vaste programme de décentralisation dans ce territoire d’environ 19 millions d’habitants. Mais il peine à être mis en oeuvre.
Les troupes gouvernementales par exemple ne sont retournées à Kidal que l’année dernière. Une rencontre qui devait permettre de matérialiser des progrès sur le plan politique, alors que l’horizon d’une sortie de crise au Sahel demeure très éloigné et que persistent les doutes sur les capacités des Etats à assumer leur tâche ainsi que les interrogations sur l’engagement militaire français dans la région.