La question relative à la loi de finances rectificative 2020, promulguée par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a fait l’objet d’un point marquant durant le point de presse du porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha ce 14 juillet.
Avec un budget estimé à 3047,1 milliards de FCFA contre 3330,7 milliards de FCFA initialement prévu, soit une baisse de 9% correspondant à 283,6 milliards de FCFA, la loi de finance rectificative est, selon le porte-parole Jessye Ella Ekogha, soutenable et équilibrée.
Marqué par un double effort de sincérité et de solidarité, cette loi rectificative tient compte des réalités économiques du pays lourdement marquées par la crise sanitaire liée à la covid-19.
Les allocations budgétaires de la loi de finances rectificative 2020 ont, en effet, été orientées en priorité vers la couverture des charges relatives à la gestion de la Covid-19. Avec, en plus, les charges liées au fonctionnement optimal des services dits essentiels à la vie de la nation ou encore les dépenses sociales comme la santé, l’éducation, les prestations sociales et les allocations de retraites et d’études.
Pour compenser cette diminution budgétaire, le chef de l’exécutif prévoit « un meilleur recouvrement des taxes et impôts, l’optimisation des dépenses de fonctionnement qui suppose la poursuite de la réforme de l’Etat, et la révision de certaines dépenses d’investissement en tenant compte des priorités. Le gap éventuel entre les recettes et les dépenses, s’il venait à exister, serait comblé par le soutien de nos partenaires extérieurs », a déclaré le porte-parole.
« Comme vous pouvez le voir, le pilotage financier du pays est bien assuré. D’autant que, le Gabon continue dans cette période d’honorer sa parole et de respecter ses engagements en payant les primes de ses agents et les dettes contractées vis-à-vis des entreprises locales, en particulier les PME. Un élément de nature à renforcer notre crédibilité et qui a un impact positif vis-à-vis de nos partenaires à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a-t-il conclu.
