C’est par visioconférence que la 13 eme plénière de la commission technique du groupe d’action contre le blanchissement des capitaux en Afrique a eu lieu il y a quelques jours.
A l’ordre des séances, la correction des lacunes identifiées par les différents rapports de suivi d’évaluation. Pour permettre à tous les Etats d’être au même niveau d’information et de lutte. En effet, tour à tour les experts du GABAC se sont exprimés durant 3 jours sur cette problématique qui ronge plusieurs pays de la sous-région.
« Nous avons fait le point sur les dispositifs règlementaires, nous avons aussi discuté sur le niveau de mise en œuvre par les Etats membres des recommandations issues de nos travaux. » a déclaré Etienne Tabi Mbang, Directeur des études au GABAC.
La Secrétaire d’Etat au Finance et au Budget du Tchad, Président en exercice du GABAC Ndolenodi Alixe Naimbaye a affirmé que :« La mise en œuvre efficace des normes internationales favorise une plus grande transparence dans les transactions financières et concède aux donateurs une plus grande confiance que leurs soutiens atteignent bien les bénéficiaires. »
Les experts se sont tous accordés sur le fait qu’un soutien conséquent de chacun des pays est nécessaire contre cette nouvelle forme de terrorisme en Afrique. Dans la mesure où la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme est un combat qui doit se mener conjointement. L’Afrique Centrale est bien décidé d’en découdre avec le blanchiment des capitaux qui s’institut comme un frein au développement dans ces pays qui peinent déjà à trouver leurs marques dans un contexte où la mondialisation n’épargne pas les petites économies.