Plus de 2.000 civils ont été tués dans trois provinces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) l’an dernier, lors d’attaques attribuées en majorité à des groupes armés, a indiqué l’ONU mardi.
L’agence des Nations unies pour les réfugiés, le HCR, se dit alarmé par “les atrocités commises par les groupes armés (…) qui s’inscrivent dans le cadre d’une approche systématique visant à perturber la vie des civils, à semer la peur et à provoquer le chaos”.
“En 2020, les partenaires du HCR ont enregistré un nombre sans précédent de plus de 2.000 civils tués dans les trois provinces de l’est de la RDC: 1.240 en Ituri, 590 au Nord-Kivu et 261 au Sud-Kivu”, a déclaré un porte-parole du HCR, Babar Baloch, lors d’un point de presse à Genève.
Entre décembre 2020 et janvier 2021, au moins sept incursions de groupes armés dans cinq sites différents ont été signalées dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, selon le HCR.