Frappé par un accident vasculaire cérébrale en 2018 alors qu’il assistait à un sommet à Ryad en Arabie Saoudite, le Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba ne s’était pas exprimé devant la presse depuis cette période. Une période qui vient de prendre fin avec l’interview qu’il a livré au magazine Jeune Afrique. Des propos longuement repris par la presse nationale gabonaise.
Connu pour son habileté à cet exercice, Ali Bongo Ondimba s’est tout de même consacré pendant plusieurs heures à répondre au micro de Jeune Afrique. Une interview que les reporters affirment avoir pris la peine de clôturer, car le Président gabonais n’en finissait pas sur le débat. Traitant diverses questions sur le plan sanitaire le numéro 1 gabonais a mis en avant les conséquences de la crise sanitaire de la covid-19 qu’il a avant tout qualifiée de ‘’conséquences humaines’’ car selon lui les populations ont empathies de cette crise sanitaire.
En ce qui concerne les questions économiques, il a abordé le point sur le Plan d’accélération de la transformation du Gabon. Une initiative stipule-t-il qui vise à accélérer la diversification et la modernisation du système économique de son pays en plus de générer l’augmentation du PIB et la création d’emplois à court, moyen et long terme.
Autres aspects évoqués celui de la modernisation de la constitution à savoir la mise en place d’un triumvirat qui assurera l’intérim en cas de vacance de pouvoir du Président de la République. Ali Bongo Ondimba a affirmé sans langue de bois que cette disposition constitutionnelle permettra de maintenir l’équilibre et de préserver la solidité et la continuité des institutions.