Au moins une personne est morte et 4 portées disparues dans l’explosion d’une baleinière, dimanche, sur le fleuve Congo dans la capitale de la République démocratique du Congo, ont indiqué les autorités gouvernementales congolaises, révisant à la baisse le premier bilan qui faisant état de 20 morts et 11 blessés.
L’embarcation de fortune transportant des passagers et du carburant a pris feu à quelques dizaines de mètres du port de Maluku, dans la banlieue de Kinshasa, “autour de 13h (12h GMT), avait indiqué, Didier Tenge, ministre de l’Intérieur et sécurité de Kinshasa.
“Le bilan a été revu. Il n’y a eu aucun mort. Mais plutôt 4 disparus et 12 blessés graves par brûlure jusqu’au troisième degré. Un blessé est mort lors de l’évacuation” a déclaré Didier Tenge.
Le ministre provincial a reconnu “une erreur dans la communication avec les services de l’Etat ” mais a affirmé que le capitaine de l’embarcation de fortune et le commissaire fluvial ont pris la fuite après le drame.
“Suivant le manifeste de HB Bora, l’embarcation brûlée ce soir aux abords de Maluku sur le fleuve congo, 22 personnes étaient à bord, 4 disparues, 6 rescapées, 12 brûlées et déjà hospitalisés. Le gouvernement suit de près la situation”, a pour sa part précisé le porte-parole du gouvernement congolais, le ministre Patrick Muyaya.
Les accidents de ce type ne sont pas fréquents sur le fleuve Congo où sont généralement rapportés les naufrages à cause de la surcharge des embarcations. Les causes des accidents proviennent aussi du mauvais balisage des voies navigables, de l’absence de signalisation des bateaux et de l’inexpérience des pilotes. La plupart des embarcations ne remplissent aucune condition de sécurité (gilets, bouées de sauvetages, signalisations lumineuses, etc.).
Le transport fluvial est l’un des plus usités en RDC, qui dispose de nombreux lacs et rivières.
Avec ses 4 700 km, le fleuve Congo est le plus important cours d’eau de cet immense pays au cœur de l’Afrique.