À l’occasion du Sommet de l’Union Africaine qui a eu lieu les 6 et 7 février à Addid Abeba un conflit a eu lieu entre le Gabon et la RDC. Conflit dûment occasionner par les autorités congolaises. Cette interaction a pour cause un second siège au Conseil de Sécurité de l’ONU pour lequel le Gabon a postulé depuis le 14 décembre. Contre toutes attentes, il semblerait que Felix Tshisekedi aurait jetté son dévolu sur ce siège bien que le délai de candidature fixé soit dépasser depuis le 30 décembre.
La posture des autorités de la RDC s’inscrit clairement aux antipodes des règles de l’Union Africaine. Conscients de cela, les autorités de ce pays par la voix de leur ministre des Affaires Étrangères, Marie Tamba Nzeza ont soumis comme requête à l’assemblée de procéder à une concertation entre Chef d’État afin de choisir à qui reviendra ce siège. Une proposition qui va clairement à l’encontre des règles de l’UA.
La RDC utilise donc un moyen de pression afin de saboter la candidature du Gabon. Cela s’explique par le fait que Felix Tshisekedi estime faire remonter sa côte dans son pays afin d’agrandir son électorat à l’approche des présidentielles. Un fait pourtant paradoxal quand on sait tous que Felix Tshisekedi occupe actuellement le siège de la présidence de l’UA.
Le Président Congolais n’a sûrement pas la maîtrise des enjeux. Pour le Gabon, la situation est difficile à saisir car le fait de voir cette réaction de la RDC prouve que les autorités de ce pays ne respectent pas les règles et veulent imposer leur volonté à l’Union Africaine.
Rappelons que le Gabon occupe la tête du groupe de négociateurs des pays africains au sommet de Glasgow de la Cop26. C’est donc dans l’ambition de renforcer sa position en tant que leader africain dans les causes environnementales que le Gabon a déposé sa candidature au Conseil de Sécurité de l’ONU. Des faits qui démontrent a suffisances laquelle des démarches des deux pays est logique.