Au Tchad, la marche silencieuse pour la dignité et la justice organisée ce mardi suite à la mort de 13 personnes à Sandana, dans le sud du pays, a été empêchée par la police.
Les faits, le mardi matin la police a occupé l’espace Fest’africa où devaient se retrouver les marcheurs pour la dignité et la justice. Les ressortissants des provinces du Moyen-Chari et du Mandoul ont appelé à cette marche, qui devait se dérouler sur à peu près un kilomètre, pour exprimer leur indignation après le massacre des paysans.
Les marcheurs parmi lesquelles d’éminentes personnalités comme l’archevêque de Ndjamena, Monseigneur Edmond Djitangar ou encore l’ancien chef de file de l’opposition Romadoumngar Nialbé Felix ont été gazés par la police.
Ce que ne comprend pas ce responsable politique qui soutient le gouvernement de transition: « La transition est en train d’aller vers une dérive, totalitaire parce qu’on ne peut pas admettre qu’un gouvernement responsable puisse massacrer son peuple de cette manière et arracher la liberté minimale qui est celle de marcher. »