Au Tchad, le ministre de la Justice Djimet Arabi a fait un courrier au président de l’Assemblée nationale pour la mise en mouvement de l’action publique contre le député Saleh Kebzabo.
Pour ainsi dire, le ministre reproche au député d’avoir « tenu des propos incendiaires constitutifs des délits d’atteintes à la paix et à la tranquillité publique, lors d’un déplacement dans le sud du pays, devant un auditoire composé essentiellement des jeunes ».
« Face à cette situation et respectueux des contraintes de l’État de droit, le ministère public entend mettre en mouvement l’action publique contre ce député qui doit répondre de ses actes », stipule le courrier. Jusqu’à ce jour, aucune réaction de Saleh Kebzabo, sur ces faits. Disposant de l’immunité parlementaire, un député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé dans l’exercice de ses fonctions, sauf si l’Assemblée nationale lève l’immunité parlementaire.