Le gratin politique du Tchad appelle à un dialogue incluant tous les fils du Tchad pour une paix globale. Un appel qui s’inscrit dans l’ambition d’organiser des élections démocratiques sincères pour aboutir à une paix durable et invite les tenants du pouvoir à de l’objectivité.
Pour l’occasion, une vingtaine de personnalités a signé une déclaration qui demande un climat de paix et de dialogue.Alors que la moitié de la population estime que le modèle de transition ne rassure pas.
L’ancien ministre et vice-président de la Banque africaine de développement, Bédoumra Kordjé est un des porte-voix de ces personnalités. « Les tractations actuelles et tentatives de mise en place du Conseil national de transition, sans un vrai consensus, non seulement ne sont pas une solution mais seront une source de frustration et de division du pays ».
Autres faits importants, les tchadiens exigent la révision de la charte promulguée unilatéralement, au lendemain de la mort d’Idriss Déby Itno et dont les dispositions ne permettent pas la participation de tous de manière équitable, plaident ces personnalités. Il est à noter que , la charte définit les modalités de la transition sur une période de 18 mois ; une transition conduite par trois organes : le conseil militaire de transition, le conseil national de transition et le gouvernement de transition.
« Il faut immédiatement réviser la charte actuelle du Conseil militaire de transition pour y inclure notamment une disposition sur l’organisation de la conférence nationale inclusive et souveraine », poursuit Bédoumra Kordjé.