Au Tchad, Les travaux du second forum national inclusif chargé d’évaluer la nouvelle Constitution en place depuis 2018 ont débuté aujourd’hui. Il sera question pour les participants d’évaluer le texte fondamental Pendant qui prévoit, la suppression du poste de Premier ministre et l’instauration d’un serment confessionnel.
Une grande partie de la classe politique conteste cette disposition et refuse dans le même ordre de prendre part aux assises. S’entend pas sur la nécessité ou non de participer au rendez-vous. Le porte-parole de la Convention des partis insoumis (CPI), maître Théophile Bongoro, ne prendra pas à ce forum. Pour lui, le chef de l’État devait observer comme indicateur de tendances la non-participation d’une bonne partie de l’opposition au précédent forum.
En ce qui concerne le chef de l’opposition démocratique, Romadoumngar Félix Nialbé, il compte participer à ce forum par devoir politique afin de revendiquer des changements parmi lesquels « rétablir la primature, restaurer le caractère laïc de l’État en supprimant le serment confessionnel, rétablir l’âge de la candidature à l’élection présidentielle à 35 ans pour éviter l’exclusion d’une tranche majoritaire de la population à cette haute fonction de la République ».
Plusieurs contre-forums et réunions d’évaluations de la nouvelle Constitution sont organisés au Tchad par les hommes politiques et la société civile. Un seul point freine leurs démarches, le fait de ne pas trouver d’entente sur leur requête commune.